Les plus longues séries de matchs avec au moins un lancer tenté

C’est l’été sur Stats4Life ! L’été, c’est quatre longs mois sans la moindre rencontre NBA, alors pour passer le temps, Stats4Life vous donne rendez-vous chaque fin de semaine pour un classement… complètement idiot. Les stats les plus inutiles sont ici ! Aujourd’hui, on revient sur les plus longues séries de matchs (de saison régulière) avec au moins un lancer-franc tiré. Pour information, la plus longue série en cours à l’heure actuelle est celle de Kevin Durant : 177 rencontres ! Son dernier match sans aller sur la ligne remonte à mars 2012..

10. Dwyane Wade : 284 matchs
7 janvier 2007 – 16 février 2011

La série de D-Wade correspond approximativement à la période noire du Heat : quatre saisons d’affilée, de 2006-07 à 2009-10, sans passer le premier tour des playoffs. Le vent tourne, bien entendu, dès l’arrivée très médiatisée de LeBron James (et de Chris Bosh) à Miami, à l’été 2010. La série de Wade se termine en février 2011, à Sacramento. Il joue pourtant 35 minutes et poste de belles stats (23pts à 11/20, 8rbds, 7asts) dans une large victoire du Heat (117-97) mais les Kings ne font que 14 fautes dans le match ! A noter que LBJ va trois fois sur la ligne… mais ne rentre aucun lancer.

9. Dick Van Arsdale : 305 matchs
6 décembre 1968 – 3 novembre 1972

Trois fois All Star, Dirk Van Arsdale est surnommé « the original Sun » : en 1968, il est sélectionné par la franchise de Phoenix qui vient juste d’être créée et termine deuxième scoreur (21.0ppg), deuxième passeur (4.8apg) et troisième rebondeur (6.9rpg) de la première saison de l’histoire des Suns. Son total de points sous le maillot des Suns (12134) sera un record jusqu’à la fin des années 1988 (battu par Alvan Adams) et reste le cinquième de l’histoire de Phoenix (derrière Walter Davis, Adams, Kevin Johnson et Shawn Marion). DVA est également connu pour avoir été sélectionné au All Star Game la même année que son frère jumeau Tom Van Arsdale ! Ce n’est pas gagné pour que les frères Lopez les imitent…

8. LeBron James : 332 matchs
4 décembre 2009 – 6 mars 2014

LBJ passe tout, tout près de réaliser un perfect sur ses quatre saisons au Heat. 294 matchs de saison régulière en Floride pour 292 avec au moins un lancer tiré. Le plus drôle, c’est que ses deux rencontres sans séjour sur la ligne… se suivent ! Six jours après ses 61 points (à 22/33 et 8/10 derrière l’arc) face aux Bobcats, King James se contente d’un 17-9-8 face aux… Bulls, l’équipe qui avait déjà détruit les rêves de record du Heat l’année précédente (deuxième plus longue série de victoires de tous les temps). Le lendemain, il enchaîne avec un 23-7-8 contre Washington, toujours sans tirer de lancer !

7. Allen Iverson : 355 matchs
5 février 1999 – 9 janvier 2004

Ce n’est pas flagrant jusque là mais ce classement fait la part belle aux… intérieurs. Moins un joueur est doué aux lancers, moins l’équipe adverse hésitera à l’envoyer sur la ligne. Et puis la plupart des fautes qui envoient la victime sur la ligne ont lieu dans la raquette. Pourtant, Allen Iverson passe à un match d’aligner une série de 589 rencontres avec au moins un lancer tenté ! Il enchaîne ainsi deux séries de 355 et 233 matchs, séparées par un unique faux pas… dans un des pires matchs de sa carrière : 15pts à 7/21, 1/4 à trois points, 6 passes et 9 balles perdues. Et aucun lancer tenté.

6. Oscar Robertson : 360 matchs
16 octobre 1963 – 18 février 1968

La série d’Oscar Robertson dure probablement plus longtemps : avant la saison 1963-64, on ne dispose pas des statistiques match par match. Et étant donné qu’il tente 9.5 lancers par match en 1962-63, 11.0 en 1961-62 et 11.2 en 1960-61, il est légitime d’imaginer que sa série s’étend sur une bonne partie de ces saisons… En 1963-64, il est également numéro 1 de la ligue à l’adresse sur la ligne (85.3%), ce qui fait de lui un des cinq joueurs de l’histoire avec 800 lancers réussis en une saison, avec Adrian Dantley, Michael Jordan, Wilt Chamberlain et Jerry West.

5. Lenny Wilkens : 375 matchs
13 février 1968 – 6 février 1973

Grand tireur de lancers francs, Lenny Wilkens est également le douzième passeur de l’histoire de la NBA, ce qui est incroyable quand on pense à son époque : parmi les onze joueurs qui le devancent, seul Oscar Robertson a été drafté avant 1978 ! Cela lui vaut bien, même sans titre NBA, une nomination au Hall of Fame en tant que joueur… puis en tant que coach (champion NBA 1979 avec les Sonics)… puis en tant que membre (coach assistant) de la Dream Team. Un triplé unique dans l’histoire de la ligue !

4. Shaquille O’Neal : 401 matchs
14 novembre 1999 – 16 février 2005

Entre 1998-99 et 2003-04, Shaq est cinq saisons sur six numéro 1 de la NBA aux lancers tentés, alors qu’il ne joue que 67 matchs sur les trois dernières années ! Sur ces cinq saisons, il tourne en moyenne à… 52.3% sur la ligne. Étrangement, c’est en 2002-03, quand trois joueurs (Paul Pierce, Allen Iverson et Tracy McGrady) vont plus sur la ligne que lui, qu’il affiche la meilleure adresse (62.2%) de toute sa carrière…

3. Wilt Chamberlain : 441 matchs
19 octobre 1963 – 19 janvier 1969

Comme celle d’Oscar Robertson, la série de Wilt Chamberlain est incomplète, à son début. Catastrophique sur la ligne des lancers (51.1% en carrière et une saison à 38.0%), Chamberlain détient un record qui n’est pas prêt d’être battu, celui du plus grand nombre de lancers sur une saison. En fait, il détient les cinq saisons les plus prolifiques, dont une particulièrement scandaleuse : 17.0 lancers par match en 1961-62 (l’année de ses 50.4ppg). En 2013-14, Kevin Durant était numéro 1 de la NBA avec… 9.9 lancers tentés de moyenne !

2. Karl Malone : 488 matchs
14 mars 1988 – 8 mars 1994

Dans l’histoire des lancers francs, Karl Malone est loin devant tout le monde : il en a tenté 1326 de plus que Wilt Chamberlain et réussi 1256 de plus que Moses Malone, ses suiveurs immédiats ! A noter que Kobe Bryant est actuellement troisième au nombre de lancers réussis, à seulement 581 unités de Moses Malone, qu’il dépassera donc à coup sûr s’il joue une grosse centaine de matchs avant de prendre une retraite bien méritée. La première place, elle, n’est pas prête d’être mise en danger…

1. Dwight Howard : 540 matchs
13 décembre 2006 – 25 décembre 2013

Le Hack-a-Howard fait des ravages : depuis début 2007, DH12 a toujours tiré des lancers. Sauf… le 26 décembre 2013. Les Houston Rockets reçoivent les Memphis Grizzlies au Toyota Center pour l’un des pires matchs de la carrière du pivot texan : cinq fautes en 18 minutes face à Zach Randolph, 1/5 aux tirs et une sortie définitive au milieu du troisième quart. Les Rockets, menés 61-50 quand Howard quitte le terrain, l’emportent finalement 100-92 grâce au trio Jeremy Lin (18pts) – Chandler Parsons (15pts, 11rbds) – Terrence Jones (20pts). Pas mal pour des simples roleplayers…